Une trentaine de participants pour cette rencontre avec Marc Schillaci, OXATIS, sur le thème "De la Silicon Valley à Marseille pour conquérir le leadership européen !"
Marc nous a fait un récit simple et sincère de son parcours et de son expérience d'entrepreneur.
Dès la première année d'élève ingénieur, ayant fait ses premières armes en informatique (au début des années 80, des machines à cartes perforées), au lieu de donner des cours de maths pour arrondir ses fins de mois, il se lance dans le développement et la vente de logiciels, bien plus rémunérateurs. L'"inventeur" a une idée de génie : des logiciels de gestion de projets existaient sur les gros "mainframe" (IBM notamment), il met au point un progiciel de gestion sur PC, à l'intention des chefs de chantier. Un gros succès, vendu à des milliers d'exemplaires.
Le virus prend. Pas question d'être "employé" de quelqu'un. Après la France, l'entrepreneur s'installe dans la Silicon Valley. Reprend et développe EBZ.COM, un nom de domaine en trois lettres, introuvable aujourd'hui, l'origine n'avait rien à voir avec e-business (EBZ) comme on pouvait l'imaginer, mais avec le nom du créateur : Eytan Benyamin Zeitoun ...
EBZ cédée à un groupe canadien, retour en France, à Marseille de préférence à Paris, et installation dans les quartiers Nord pour fonder OXATIS.
Le business model : la moitié des revenus d'OXATIS provient de la facturation de sites marchands, l'autre moitié vient de la facturation de services associés (conception, design) et de produits accessoires.
Les FCS (facteurs-clés de succès) : pour avoir un site marchand opérationnel, l'entreprise devait disposer de quatre "clés" pour ouvrir la "serrure site marchand" : (1) un terminal, (2) accès à Internet, (3) paiement sécurisé et (4) logistique de livraison performante et compétitive. Au départ (années 90) ces quatre clés n'étaient pas facilement disponibles.
Entre les USA et l'Europe, il y a un facteur d'échelle de 1 à 10, qu'il s'agisse du nombre de sites marchands gérés, donc du CA, ou encore des levées de fonds. Pour valoriser une entreprise fournisseur de sites marchands, on admet un niveau de pertes important si l'entreprise affiche des taux de croissance très élevés.
Contrairement au marché US, homogène d'un état à l'autre, le marché européen est plus difficile d'approche en raison des grandes disparités des législations entre les différents pays, ce qui constitue une relative protection vis à vis des géants américains.
OXATIS qui a repris à SAGE pour quelques dizaines de milliers d'euros sa filiale sites marchands (acquise auparavant par SAGE 32 M€), travaille en partenariat avec SAGE, notamment sur les marchés hors France, au mieux des intérêts des deux parties.
Marc nous a fait un récit simple et sincère de son parcours et de son expérience d'entrepreneur.
Dès la première année d'élève ingénieur, ayant fait ses premières armes en informatique (au début des années 80, des machines à cartes perforées), au lieu de donner des cours de maths pour arrondir ses fins de mois, il se lance dans le développement et la vente de logiciels, bien plus rémunérateurs. L'"inventeur" a une idée de génie : des logiciels de gestion de projets existaient sur les gros "mainframe" (IBM notamment), il met au point un progiciel de gestion sur PC, à l'intention des chefs de chantier. Un gros succès, vendu à des milliers d'exemplaires.
Le virus prend. Pas question d'être "employé" de quelqu'un. Après la France, l'entrepreneur s'installe dans la Silicon Valley. Reprend et développe EBZ.COM, un nom de domaine en trois lettres, introuvable aujourd'hui, l'origine n'avait rien à voir avec e-business (EBZ) comme on pouvait l'imaginer, mais avec le nom du créateur : Eytan Benyamin Zeitoun ...
EBZ cédée à un groupe canadien, retour en France, à Marseille de préférence à Paris, et installation dans les quartiers Nord pour fonder OXATIS.
Le business model : la moitié des revenus d'OXATIS provient de la facturation de sites marchands, l'autre moitié vient de la facturation de services associés (conception, design) et de produits accessoires.
Les FCS (facteurs-clés de succès) : pour avoir un site marchand opérationnel, l'entreprise devait disposer de quatre "clés" pour ouvrir la "serrure site marchand" : (1) un terminal, (2) accès à Internet, (3) paiement sécurisé et (4) logistique de livraison performante et compétitive. Au départ (années 90) ces quatre clés n'étaient pas facilement disponibles.
Entre les USA et l'Europe, il y a un facteur d'échelle de 1 à 10, qu'il s'agisse du nombre de sites marchands gérés, donc du CA, ou encore des levées de fonds. Pour valoriser une entreprise fournisseur de sites marchands, on admet un niveau de pertes important si l'entreprise affiche des taux de croissance très élevés.
Contrairement au marché US, homogène d'un état à l'autre, le marché européen est plus difficile d'approche en raison des grandes disparités des législations entre les différents pays, ce qui constitue une relative protection vis à vis des géants américains.
OXATIS qui a repris à SAGE pour quelques dizaines de milliers d'euros sa filiale sites marchands (acquise auparavant par SAGE 32 M€), travaille en partenariat avec SAGE, notamment sur les marchés hors France, au mieux des intérêts des deux parties.
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CR Club Entrepreneurs
2016-01-14 21:26:32
association.centralesupelec-alumni.com
https://association.centralesupelec-alumni.com/medias/image/15452166905eda591846a3e.png
2016-03-10 21:26:32
2016-03-10 12:11:24
Philippe Rose
Une trentaine de participants pour cette rencontre avec Marc Schillaci, OXATIS, sur le thème "De la Silicon Valley à Marseille pour conquérir le leadership européen !"
Marc nous a fait un récit simple et sincère de son parcours et de son expérience d'entrepreneur.
Dès la première année d'élève ingénieur, ayant fait ses premières armes en informatique (au début des années 80, des machines à cartes perforées), au lieu de donner des cours de maths pour arrondir ses fins de mois, il se lance dans le développement et la vente de logiciels, bien plus rémunérateurs. L'"inventeur" a une idée de génie : des logiciels de gestion de projets existaient sur les gros "mainframe" (IBM notamment), il met au point un progiciel de gestion sur PC, à l'intention des chefs de chantier. Un gros succès, vendu à des milliers d'exemplaires.
Le virus prend. Pas question d'être "employé" de quelqu'un. Après la France, l'entrepreneur s'installe dans la Silicon Valley. Reprend et développe EBZ.COM, un nom de domaine en trois lettres, introuvable aujourd'hui, l'origine n'avait rien à voir avec e-business (EBZ) comme on pouvait l'imaginer, mais avec le nom du créateur : Eytan Benyamin Zeitoun ...
EBZ cédée à un groupe canadien, retour en France, à Marseille de préférence à Paris, et installation dans les quartiers Nord pour fonder OXATIS.
Le business model : la moitié des revenus d'OXATIS provient de la facturation de sites marchands, l'autre moitié vient de la facturation de services associés (conception, design) et de produits accessoires.
Les FCS (facteurs-clés de succès) : pour avoir un site marchand opérationnel, l'entreprise devait disposer de quatre "clés" pour ouvrir la "serrure site marchand" : (1) un terminal, (2) accès à Internet, (3) paiement sécurisé et (4) logistique de livraison performante et compétitive. Au départ (années 90) ces quatre clés n'étaient pas facilement disponibles.
Entre les USA et l'Europe, il y a un facteur d'échelle de 1 à 10, qu'il s'agisse du nombre de sites marchands gérés, donc du CA, ou encore des levées de fonds. Pour valoriser une entreprise fournisseur de sites marchands, on admet un niveau de pertes important si l'entreprise affiche des taux de croissance très élevés.
Contrairement au marché US, homogène d'un état à l'autre, le marché européen est plus difficile d'approche en raison des grandes disparités des législations entre les différents pays, ce qui constitue une relative protection vis à vis des géants américains.
OXATIS qui a repris à SAGE pour quelques dizaines de milliers d'euros sa filiale sites marchands (acquise auparavant par SAGE 32 M€), travaille en partenariat avec SAGE, notamment sur les marchés hors France, au mieux des intérêts des deux parties.
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