Marc Darras, qui a assisté aux négociations de l'Accord de Paris, nous en propose une synthèse.
Pour une présentation détaillée de cet accord
Pour le texte de l'accord
L'accord de Paris mis en place dans le cadre de la Convention sur le climat des Nations unies demande à tous les Etats de contribuer effectivement à la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant ou maintenant les puits de carbone (forêts, gestion des sols…), et en préparant l'adaptation aux conséquences du changement climatique.
Cet accord compte 29 articles seulement. Ses objectifs sont définis notamment dans l'article 2, et dans l'article 3. 1. L'article 2 engage les Etats à limiter le réchauffement nettement en dessous de 2° C, à renforcer les capacités d'adaptation et aussi à rendre les flux financiers compatibles avec l’émergence d’un monde bas carbone. L'article 3. 1 demande un plafonnement rapide des émissions de gaz à effet de serre, et la neutralité de ces émissions dans la 2e partie du XXIe siècle.
La mise en œuvre de l'accord de Paris commence concrètement en 2020. D'ici là le protocole de Kyoto reste l'instrument d'action de la convention climat. Ce dernier ne demande des actions concrètes qu'aux pays développés, à la différence du nouvel accord. Par ailleurs, un préambule définit dans le détail, pour la période d'ici 2020, les actions à entreprendre soit pour renforcer la lutte contre le changement climatique dans cette période intermédiaire, soit pour préparer la mise en œuvre effective de l'accord de Paris.
Pour cette dernière, chaque État doit présenter tous les 5 ans son programme d'action. Celui-ci doit montrer une réduction effective des émissions, soit par rapport à un scénario pour les pays en développement, soit en valeur absolue pour les pays développés.
De même, concernant le financement des actions dans les pays en développement, les pays développés doivent indiquer les ressources qu'ils mettent à disposition, contribuant ainsi au fonds vert pour le climat de 100 milliards par an, et les pays en développement doivent justifier de l'usage fait de ces fonds.
Ce système déclaratif nécessite un processus de confiance construit sur l'obligation de la transparence et sur une possible vérification des efforts réalisés ainsi que de la valeur des émissions.
Pour une présentation détaillée de cet accord
Pour le texte de l'accord
L'accord de Paris mis en place dans le cadre de la Convention sur le climat des Nations unies demande à tous les Etats de contribuer effectivement à la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant ou maintenant les puits de carbone (forêts, gestion des sols…), et en préparant l'adaptation aux conséquences du changement climatique.
Cet accord compte 29 articles seulement. Ses objectifs sont définis notamment dans l'article 2, et dans l'article 3. 1. L'article 2 engage les Etats à limiter le réchauffement nettement en dessous de 2° C, à renforcer les capacités d'adaptation et aussi à rendre les flux financiers compatibles avec l’émergence d’un monde bas carbone. L'article 3. 1 demande un plafonnement rapide des émissions de gaz à effet de serre, et la neutralité de ces émissions dans la 2e partie du XXIe siècle.
La mise en œuvre de l'accord de Paris commence concrètement en 2020. D'ici là le protocole de Kyoto reste l'instrument d'action de la convention climat. Ce dernier ne demande des actions concrètes qu'aux pays développés, à la différence du nouvel accord. Par ailleurs, un préambule définit dans le détail, pour la période d'ici 2020, les actions à entreprendre soit pour renforcer la lutte contre le changement climatique dans cette période intermédiaire, soit pour préparer la mise en œuvre effective de l'accord de Paris.
Pour cette dernière, chaque État doit présenter tous les 5 ans son programme d'action. Celui-ci doit montrer une réduction effective des émissions, soit par rapport à un scénario pour les pays en développement, soit en valeur absolue pour les pays développés.
De même, concernant le financement des actions dans les pays en développement, les pays développés doivent indiquer les ressources qu'ils mettent à disposition, contribuant ainsi au fonds vert pour le climat de 100 milliards par an, et les pays en développement doivent justifier de l'usage fait de ces fonds.
Ce système déclaratif nécessite un processus de confiance construit sur l'obligation de la transparence et sur une possible vérification des efforts réalisés ainsi que de la valeur des émissions.
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COP21 - l'Accord de Paris
2016-01-21 17:27:43
association.centralesupelec-alumni.com
https://association.centralesupelec-alumni.com/medias/image/15452166905eda591846a3e.png
2016-01-21 17:27:43
2016-01-21 17:24:14
Céline Khaskelman
Marc Darras, qui a assisté aux négociations de l'Accord de Paris, nous en propose une synthèse.
Pour une présentation détaillée de cet accord
Pour le texte de l'accord
L'accord de Paris mis en place dans le cadre de la Convention sur le climat des Nations unies demande à tous les Etats de contribuer effectivement à la lutte contre le changement climatique, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant ou maintenant les puits de carbone (forêts, gestion des sols…), et en préparant l'adaptation aux conséquences du changement climatique.
Cet accord compte 29 articles seulement. Ses objectifs sont définis notamment dans l'article 2, et dans l'article 3. 1. L'article 2 engage les Etats à limiter le réchauffement nettement en dessous de 2° C, à renforcer les capacités d'adaptation et aussi à rendre les flux financiers compatibles avec l’émergence d’un monde bas carbone. L'article 3. 1 demande un plafonnement rapide des émissions de gaz à effet de serre, et la neutralité de ces émissions dans la 2e partie du XXIe siècle.
La mise en œuvre de l'accord de Paris commence concrètement en 2020. D'ici là le protocole de Kyoto reste l'instrument d'action de la convention climat. Ce dernier ne demande des actions concrètes qu'aux pays développés, à la différence du nouvel accord. Par ailleurs, un préambule définit dans le détail, pour la période d'ici 2020, les actions à entreprendre soit pour renforcer la lutte contre le changement climatique dans cette période intermédiaire, soit pour préparer la mise en œuvre effective de l'accord de Paris.
Pour cette dernière, chaque État doit présenter tous les 5 ans son programme d'action. Celui-ci doit montrer une réduction effective des émissions, soit par rapport à un scénario pour les pays en développement, soit en valeur absolue pour les pays développés.
De même, concernant le financement des actions dans les pays en développement, les pays développés doivent indiquer les ressources qu'ils mettent à disposition, contribuant ainsi au fonds vert pour le climat de 100 milliards par an, et les pays en développement doivent justifier de l'usage fait de ces fonds.
Ce système déclaratif nécessite un processus de confiance construit sur l'obligation de la transparence et sur une possible vérification des efforts réalisés ainsi que de la valeur des émissions.
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