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Les Echos saluent Circulair et l'Association !

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16/01/2018

Geoffroy Gauthier (2016) et Zénon Vasselin (2016) ont reçu le Prix Félix Coup de Pouce 2017 ! Leur trophée leur a été remis le 15 janvier 2018 à l'Association des Centraliens.


Voici l'article publié par Les Echos le 16 janvier 2018 :

Circulair invente un procédé de dessalement d'eau de mer peu cher


CHANTAL HOUZELLE  |

Coup de pouce du Prix Félix 2017 de l'Association des centraliens, décerné lundi soir, le projet Circulair vise à mettre au point un procédé low-tech de dessalement d'eau de mer pour les pays en voie de développement.


Lauréat du Prix Félix 2017 dans la catégorie Coup de pouce, décerné lundi soir, Circulair incarne bien la volonté de l'Association des centraliens de récompenser l'esprit entrepreneurial et l'engagement citoyen de ses ingénieurs. Ce projet est porté par Geoffroy Gauthier, qui s'est associé à Zénon Vasselin, tous deux diplômés de Centrale Paris depuis décembre après avoir suivi la filière Centrale Entrepreneurs. « Passionné par la science et la nature, je me suis rapidement intéressé aux énergies renouvelables ", raconte Geoffroy Gauthier, président de la start-up Ciculair, créée en novembre 2017 à l'incubateur de CentraleSupélec, à Gif-sur-Yvette. « C'est au cours d'un voyage sur l'île de Maio, au Cap-Vert, que l'idée de Circulair est née. Malgré la permanence du vent et du soleil, elle produit son eau potable à partir d'eau de mer avec une usine de dessalement fonctionnant au fioul ". Bémol : ce pétrole importé lui coûte très cher en plus d'y aggraver la pollution.

Une économie circulaire

Astucieux, le procédé de Circulair consiste à reproduire en quelque sorte le cycle de l'eau : on force l'évaporation de l'eau avec le vent et l'énergie solaire, à 50 oC et à pression atmosphérique, puis on crée une pluie artificielle pour la récupérer. « Si le procédé existe depuis longtemps, notre approche 100 % low-tech est nouvelle. Elle permettra de réduire les coûts du dispositif, d'en simplifier la fabrication et donc l'accès aux pays émergents. Notre solution sera à 99 % recyclable pour s'inscrire dans une économie circulaire ", précise-t-il. En cours, le prototypage apportera la preuve du concept. « Le coût de revient de notre unité de dessalement sera de 2,50 euros par mètre cube d'eau potable produite contre 5 à 6 euros actuellement sur l'île de Maio. " Un premier hôtel a signé une lettre d'intention pour tester une unité de 10.000 litres d'eau par jour à l'île Maurice.


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