Le 29 avril 2025, Les Echos ont publié une enquête sur l'entrepreneuriat au féminin. Dans ce cadre, ils se sont entretenus avec Géraldine Fonty, Délégué générale de CentraleSupélec Alumni.

Les réseaux d'alumni, alliés précoces de l'entrepreneuriat féminin

Les communautés d'anciens élèves d'écoles d'ingénieurs ou de commerce, comme CentraleSupélec Alumni, peuvent constituer un réseau de premier choix. Rencontre avec sa déléguée générale, Géraldine Fonty

Par Jeanne Bigot

Publié le 30 avr. 2025 à 14:00

L'association CentraleSupélec Alumni se mobilise pour l'entrepreneuriat féminin : mentorat, événements et fonds d'investissement spécifiques. Les femmes, bien que minoritaires parmi les alumni, reçoivent un soutien croissant pour leurs initiatives entrepreneuriales. Géraldine Fonty, déléguée générale de CentraleSupélec Alumni, détaille les initiatives concrètes mises en place par l'association pour les soutenir.

Quel soutien un réseau d'alumni peut-il apporter aux entrepreneures ?

Notre première mission est d'être un réseau qui fédère et connecte les alumni de CentraleSupélec. Il s'adresse évidemment aux diplômées entrepreneures, en quête de conseils et de soutien. Concrètement, nous avons plusieurs groupes professionnels, dont le groupe « CS au féminin », qui se réunit très régulièrement. Chaque mois, nous organisons des afterworks thématiques, et celui consacré à l'entrepreneuriat a rencontré un joli succès.

Ces événements permettent de renforcer son réseau, d'échanger de bonnes pratiques, voire d'engager des partenariats ou de trouver un ou une associée pour son futur projet de start-up. Lors de tous nos événements, nous veillons à mettre en avant des femmes, car elles ont parfois tendance à s'invisibiliser, à ne pas trouver leur place. Un enjeu d'autant plus important qu'elles sont peu nombreuses : sur les 55.000 anciens élèves de CentraleSupélec, un peu moins de 20 % sont des femmes.

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