L'objectif des organisateurs de la COP21 était de faire réfléchir la société civile autour des questions climatiques, et parmi les moyens mis en oeuvre, les installations artistiques occupaient une place importante. Il serait impossible de les citer tous, vous trouverez une liste de ce qui reste encore présenté sur le site d'Artcop. On peut globalement regretter le manque d'information concernant l'impact écologique de ces différentes installations. Emouvoir le grand public pour le faire réagir, pourquoi pas, mais à quel prix ?
Parmi les initiatives qui nous ont le plus marqués :
* Tomas Saraceno et son ère de l'Aérocène, qui souhaite apporter une réponse aux interrogations sur l'Anthropocène.
* les arbres à vent de la start-up française New Wind, installés par Engie sur le parvis de la COP au Bourget ; une réussite esthétique, au bilan financier plus mitigé.
* l'exposition "Climats artificiels" de la Fondation Electra, qui reste visible jusqu'au 28 février à Paris. Des installations parfois poétiques, mais qui pourront paraître un peu simplistes à des scientifiques : ainsi Hans Haacke propose un "condensation cube" dans lequel l'eau évolue cycliquement entre ses différents états... Plus poétiquement, Hicham Berrada, scientifique de formation, filme ou expose des réactions chimiques qu'il a déclenchées, se décrivant "comme un maillon dans un cycle naturel, et en même temps comme le grand ordonnateur de cette naissance".
* Yannick Monget, sur les grilles de l'hôtel de ville de Paris, proposait des images de ce que pourrait être le monde de demain, après changement climatique. Pour admirer quelques oeuvres, vous pouvez consulter ces reportages ici et là.
Parmi les initiatives qui nous ont le plus marqués :
* Tomas Saraceno et son ère de l'Aérocène, qui souhaite apporter une réponse aux interrogations sur l'Anthropocène.
* les arbres à vent de la start-up française New Wind, installés par Engie sur le parvis de la COP au Bourget ; une réussite esthétique, au bilan financier plus mitigé.
* l'exposition "Climats artificiels" de la Fondation Electra, qui reste visible jusqu'au 28 février à Paris. Des installations parfois poétiques, mais qui pourront paraître un peu simplistes à des scientifiques : ainsi Hans Haacke propose un "condensation cube" dans lequel l'eau évolue cycliquement entre ses différents états... Plus poétiquement, Hicham Berrada, scientifique de formation, filme ou expose des réactions chimiques qu'il a déclenchées, se décrivant "comme un maillon dans un cycle naturel, et en même temps comme le grand ordonnateur de cette naissance".
* Yannick Monget, sur les grilles de l'hôtel de ville de Paris, proposait des images de ce que pourrait être le monde de demain, après changement climatique. Pour admirer quelques oeuvres, vous pouvez consulter ces reportages ici et là.
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La COP21 et les arts
2016-01-21 17:00:45
association.centralesupelec-alumni.com
https://association.centralesupelec-alumni.com/medias/image/15452166905eda591846a3e.png
2016-01-21 17:00:45
2016-01-21 17:00:45
Céline Khaskelman
L'objectif des organisateurs de la COP21 était de faire réfléchir la société civile autour des questions climatiques, et parmi les moyens mis en oeuvre, les installations artistiques occupaient une place importante. Il serait impossible de les citer tous, vous trouverez une liste de ce qui reste encore présenté sur le site d'Artcop. On peut globalement regretter le manque d'information concernant l'impact écologique de ces différentes installations. Emouvoir le grand public pour le faire réagir, pourquoi pas, mais à quel prix ?
Parmi les initiatives qui nous ont le plus marqués :
* Tomas Saraceno et son ère de l'Aérocène, qui souhaite apporter une réponse aux interrogations sur l'Anthropocène.
* les arbres à vent de la start-up française New Wind, installés par Engie sur le parvis de la COP au Bourget ; une réussite esthétique, au bilan financier plus mitigé.
* l'exposition "Climats artificiels" de la Fondation Electra, qui reste visible jusqu'au 28 février à Paris. Des installations parfois poétiques, mais qui pourront paraître un peu simplistes à des scientifiques : ainsi Hans Haacke propose un "condensation cube" dans lequel l'eau évolue cycliquement entre ses différents états... Plus poétiquement, Hicham Berrada, scientifique de formation, filme ou expose des réactions chimiques qu'il a déclenchées, se décrivant "comme un maillon dans un cycle naturel, et en même temps comme le grand ordonnateur de cette naissance".
* Yannick Monget, sur les grilles de l'hôtel de ville de Paris, proposait des images de ce que pourrait être le monde de demain, après changement climatique. Pour admirer quelques oeuvres, vous pouvez consulter ces reportages ici et là.
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