(photo) À l'intérieur du Colisée
Du 9 au 13 octobre 2022, la promotion centralienne 1961 a organisé un voyage à Rome. Récit d’un séjour organisé avec le tour-opérateur Voyageurs du monde qui a réuni 17 participants.
À Rome, nous sommes montés sur la « huitième colline », celle de la cité du Vatican, cernée de hautes murailles médiévales, propriété territoriale du Saint-Siège avec peu d’habitants et une foule de touristes. Nous avons déambulé dans les kilomètres de galeries du musée, et pénétré dans la chapelle Sixtine, en l’absence de tout conclave de cardinaux. Nous avons admiré la grandiose basilique Saint-Pierre et sa splendide place, mais le pape n’a pas fait d’apparition.
Lors de son élection, selon le rituel, le pape conduit une « procession » aboutissant à la basilique Saint-Jean-de-Latran, située à l’opposé de Rome sur la colline du Cælius, l’une des célèbres « sept collines ». C’est une zone d’extra-territorialité possédée aussi par le Saint-Siège. Cette basilique rivalise en tous points avec celle de Saint-Pierre. Le jour de la visite, il ne se tenait pas de concile d’évêques, et le président Macron, qui y possède le titre de chanoine, était en d’autres lieux.
Il y a aussi la colline du Pincio sur laquelle s’élève la villa Médicis – Académie de France, propriété de l’État français. De sa terrasse, on peut contempler le plus beau panorama de la ville de Rome. Aucun « prix de Rome » ne nous a été attribué ; d’ailleurs il n’est plus décerné. Un splendide parc urbain s’ouvre derrière la villa et jouxte le grand parc de la villa Borghèse, qui débouche sur le bâtiment du même nom. Son musée est merveilleux, comblé de peintures et de sculptures.
Entre ces collines s’étendent la « Rome antique » et la « Rome baroque ». Pour la première, il faut aimer les ruines en tous genres, mais les Romains y apprécient les promenades dominicales. Le Colisée reste impressionnant par la puissance qu’il dégage. Pour la seconde, il faut admirer les immeubles en travertin, les pins parasols, la luminosité. Cette Rome est peuplée de palais et d’églises et égayée de fontaines renommées, où coule une eau bleutée et rafraîchissante. Il y a aussi nombre d’obélisques dans la ville, des égyptiens et d’autres qui le sont moins. La ville est saturée de voitures, bien qu’une habilitation pour circuler y soit nécessaire : il paraît que cela est dû à l’impossibilité de construire des garages souterrains à cause des ruines historiques qui affleurent.
Bien entendu, en plus de ces monuments, la ville recèle une richesse exceptionnelle d’œuvres d’art et les artistes les plus célèbres y ont laissé leurs tableaux, leurs fresques ou leurs sculptures. La documentation sur ces œuvres est abondante et de haute qualité. Il faut séjourner à Rome, et y retourner.
Jean Biabaut (ECP 61)
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés