Visite d'un centre de logistique Amazon, près d'Orléans
Visite d’un centre de logistique Amazon
Mardi 26 juillet à l’aube, trente participants invités par CentraleSupélec Numérique et Patrick Labarre (96), directeur de la marketplace d’Amazon France, rejoignaient par voiture ou par train le plus ancien site français d’Amazon à Saran, près d’Orléans.
Ouvert en 2007, il prit le nom d’ORY1, en référence à l’aéroport le plus proche, comme c’est le cas pour tous les sites Amazon du monde. Une fois franchis les contrôles drastiques de sécurité, nous avons partagé un café avec nos hôtes avant de découvrir ce site impressionnant.
Immense, l’entrepôt s’étale sur 68 000 m², soit l’équivalent de quinze terrains de foot. Démultiplié sur quatre niveaux, il représente une surface totale de 140 000 m². En régime de croisière, 1 800 personnes travaillent ici, auxquelles s’ajoutent 7 000 intérimaires au moment du « Q4 », le dernier trimestre de l’année, toujours très chargé. Les équipes sont jeunes, même s’il n’y a pas de critère d’âge dans le recrutement.
Les principaux métiers du site sont l’inbound (entrant) qui couvre les activités de déchargement (30 à 70 camions quotidiens), de réception et de mise en stock, et l’outbound (sortant) qui concerne le prélèvement, l’emballage et l’expédition des produits.
Chaque jour, des camions relient les sites européens d’Amazon pour constituer les commandes et optimiser les prix d’achat. La logistique, le site web, les clients et les fournisseurs sont gérés par des applications informatiques, développées en interne pour la plupart. Le 11 décembre 2017, Amazon France battait un record, celui de 467 800 colis préparés, parmi les 10 millions de références gérées.
Malgré une organisation métronomique centrée sur la satisfaction client et la sécurité, le site, du fait de son ancienneté, ne peut pas bénéficier des améliorations de l’industrie 4.0. En revanche le nouveau centre de Brétigny-sur-Orge (ORY4) sera fortement robotisé, avec des objectifs de réduction des déplacements et des risques d’incidents.
Nous avions plus de trente personnes en liste d’attente. Nous attendons donc la prochaine visite pour les satisfaire !
Julien Escribe (91)
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