CentraleSupélec au féminin et le collectif Ensemble contre le sexisme se sont réunis le 29 novembre dernier au siège de l’Association pour une conférence sur le thème « Aux racines de la violence envers les femmes : le sexisme ». Un événement organisé dans le cadre de la journée du 25 novembre, consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes.  

Après être revenue dans un premier temps sur la définition du sexisme, Moïra Sauvage, coprésidente du collectif Ensemble contre le sexisme, a donné la parole aux cinq intervenantes qui ont présenté une cartographie des actes sexistes et de leurs dérives dans les différents domaines de la société.  

Marie-Noëlle Bas, présidente des Chiennes de garde, est revenue sur le sexisme dans la publicité et son impact sur la société. 

Élisabeth Richard, présidente du réseau Women in Networking, en charge de la place des femmes chez Engie, est intervenue sur les actions d’accompagnement des salarié(e)s d’Engie victimes ou responsables de violences conjugales, en particulier en période de Covid et de télétravail, durant lesquelles les violences conjugales ont été accentuées. Un témoignage qui nous a permis de découvrir comment une entreprise a pu intervenir sur un problème du domaine du privé.  

Aline César, présidente d’Astrea, réseau de femmes artistes, nous a fait part d’actes sexistes et répétitifs dans le secteur de la culture.  

Léa Arguel, coordinatrice de l’Union régionale Solidarité Femmes Île-de-France est intervenue pour présenter les actions et les dispositifs existants dans le cadre de la ligne 3919 qui accompagne les victimes de violences sexistes et sexuelles et qui est aussi un centre ressources pour toutes ces questions.      

Enfin Gabriela Belaid (ECP MS 10), coprésidente de CentraleSupélec au féminin, est intervenue sur le sexisme dans les établissements de l’enseignement supérieur et sur la prise en compte par les associations de ce sexisme et de ses conséquences. 

Le collectif Ensemble contre le sexisme encourage, pour sa part, depuis plusieurs années la mise en place d’une journée nationale contre le sexisme afin :  

• de sensibiliser la société à ce sujet mal connu grâce à l’action des médias et des associations, 
• de donner la possibilité de décentraliser et de toucher la France entière avec la collaboration de nos réseaux et ceux du gouvernement,
• de faire évoluer les mentalités et maintenir le sujet avec une date qui revient chaque année,
• de participer à faire reculer le sexisme.  

Cette conférence est une nouvelle étape sur la route de la réduction du sexisme par sa dénonciation et par les propositions pour le réduire, voire l’éliminer.