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Le transport par câble

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Transport et Mobilité (CSA)

22/02/2021

Pour l’ouverture de sa saison 2021, le 20 janvier dernier, notre groupement recevait Nicolas Chapuis (ECP 07), directeur général de MND Ropeways, afin d’explorer ensemble – à distance – les spécificités du transport par câble et ses perspectives urbaines.

La genèse du transport par câble s’écrit en montagne. En effet, il s’adapte volontiers aux zones d’accès difficile et à un environnement parfois hostile. La simplicité du principe technique, l’emprise limitée des pylônes et la motorisation déportée en font une solution robuste pour répondre aux contraintes topographiques et météorologiques.

Depuis les téléphériques, télécabines ou convoyeurs industriels, les constructeurs ont diversifié leur offre pour offrir funiculaires urbains, navettes d’aéroport et alternatives aux tramways et métros… Comme le rail urbain, un système de transport par câble se conçoit pour une desserte, une capacité, un temps de parcours. Il fait face à la même question du financement pour une durée de vie de plus de trente ans. Et la démonstration de sécurité est toujours un préalable à l’exploitation, avec des réglementations harmonisées à l’échelle européenne.

Une affaire de systémiers

Pourtant, ici, pas d’industriels du matériel roulant, de signalisation ou d’appareils de voie : le transport par câbles est affaire de systémiers. Si l’insertion urbaine est plus simple grâce à la moindre emprise au sol, d’autres difficultés apparaissent. Le tracé en stricte ligne droite entre deux pylônes, l’autonomie énergétique des cabines, l’évacuation des passagers en tout point… sont autant de challenges à relever. Chaque systémier développant ses propres solutions, l’historique transport par câble est devenu un fertile terrain d’innovation. D’aucuns se souviendront des premières navettes SK de l’aéroport Charles de Gaulle.

Le Cabline de notre invité va au-delà : ce concept de véhicules motorisés, guidés sur des câbles fixes, se veut un habile mariage du câble et du rail. Avec la simplicité de l’un et les performances de l’autre, il doit s’affranchir de nouvelles contraintes comme la dynamique du passage des pylônes ou l’alimentation de la propulsion : ses suspensions pilotées et ses batteries de traction n’ont rien à envier à ses cousins sur rails !

Jean-François Barbet (ECP 74) et Frédéric Rouquette (ECP 07)

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