Retour aux actualités

Réunion Supélec 1966 à Bordeaux 13-17 oct 2025

-

Promotion Supélec 1966

10/12/2025

Réunion Supélec 1966 à Bordeaux 13-

Avant d’être un jour de retrouvailles à l’Hôtel Mer & Golf, ce lundi 13 octobre est l’aboutissement d’un long processus de préparation qui a commencé dès le mois de janvier lorsque le Bureau des Délégués a choisi Bordeaux pour la réunion annuelle de la promotion Supélec 1966.
Cette ville avait de nombreux atouts, car après La Ciotat et Dijon il était naturel de choisir une ville plus à l’ouest avec un attrait touristique indéniable.
Et de plus notre camarade Jacques Pesquier, bordelais d’origine, avait su nous convaincre de sa capacité de gentil organisateur (de GO pour faire court).
Après de multiples réunions en visio-conférence, la phase d’inscription en juin qui a recueilli 40 personnes a confirmé l’intérêt pour notre choix.
Malheureusement quelques désistements, principalement dus à des ennuis de santé, ont réduit le nombre des participants à 34, dont 20 camarades de notre promo 1966. En fait ce chiffre est du même ordre que pour les réunions précédentes.
Ce qui a été inattendu c’est l’engouement pour la journée d’excursion, optionnelle car nous la sentions plus exigeante physiquement, au phare de Cordouan : Elle a vu la grande majorité des participants, c’est à dire 32, s’embarquer pour cette aventure, et même monter les 301 marches jusqu’à la lanterne de ce phare mythique.
Qui pourrait croire que la moyenne d’âge de nos camarades est de 82 ans !
Pot et dîner d’accueil du Lundi 13 octobre.
Bien que venant des 6 coins de l’hexagone, presque tous les participants étaient à l‘heure au pot d’accueil à l’hôtel. On pouvait saluer avec plaisir les habitués de nos réunions venus de loin, mais aussi quelques nouveaux venus « en voisins » de la vaste région Aquitaine.
Ce pot un peu improvisé dans le hall de l’Hôtel a permis de commencer à échanger et aussi de déguster le cru du Cinquau, vin de Jurançon, fruit de la reprise du domaine familial par notre camarade Pierre Saubot. Pour rester dans les produits régionaux, quelques toasts de rillettes de la Sarthe ont accompagné cet apéritif.
Un premier dîner sur le bateau ancré dans le bassin à flot voisin au ‘OZ Boat’ restaurant a clôturé cette première soirée de retrouvailles.


Excursion au Phare de Cordouan du Mardi 14 octobre.
Le seul problème avec le phare de Cordouan est qu’il est loin de Bordeaux, situé sur l’Atlantique à l’embouchure de la Gironde. Et de plus son accès est soumis aux horaires des marées, ce qui a un peu compliqué le choix de la date de visite.
Un car confortable et la traversée des vignobles du Médoc ont finalement rendu agréables les 2 heures de trajet jusqu’à Port Médoc où un déjeuner rapide a été servi en préambule de l’embarquement sur la vedette La Bohême, qui peut contenir quand même plus de cent passagers.
En voyant la vedette tirer, ou plutôt tenir en laisse, une annexe amphibie avec de grosses roues, on comprend que le phare ne se laisse pas aborder aussi facilement.


Page 2


Et effectivement à 500m de l’objectif tout le groupe se retrouve transbordé sur cette annexe afin d’être débarqués à pied sec sur le socle du phare, car le coefficient raisonnable de la marée le permettait.
Encore une porte, fermée à marée haute, à franchir, puis un escalier avant d’arriver dans la couronne protégeant ce monument bâti sous Henri IV et remanié jusqu’à atteindre sa hauteur de 67,5m en 1786. La visite permet de découvrir progressivement les différents niveaux de ce monument en commençant par le vestibule au RdC, l’appartement du roi au 1er, puis la chapelle royale au 2ème, tous au style typique du 17ème siècle. Le reste de la montée des 301 marches fait traverser les différentes salles supérieures plus modernes avant d’atteindre la lanterne équipée de la fameuse lentille de Fresnel. Laquelle amène la portée de ce phare à 35 km avec une lampe de seulement 250 watts.
La montée progressive avec la traversée des salles, aidée par la numérotation des marches d’une hauteur raisonnable, a été une formalité pour la plupart d’entre nous, et il y avait des embouteillages là-haut pour admirer le panorama à 360°.
Pris par l’horaire, c’est à regret que nous avons dû ré-embarquer et faire le trajet inverse.
En effet, la récupération d’un participant arrivé dans l’après-midi et un deuxième dîner à Oz-Boat nous attendaient à Bordeaux.


Visite du vieux Bordeaux le mercredi 15 octobre.
Cette journée a été entièrement dédiée au Bordeaux ancien, guidés par notre GO Jacques
Pesquier muni de son mégaphone afin que nous ne rations rien de ses explications éclairées sur l’origine de l’antique Burdigala fondée avec un port à l’embouchure de deux modestes affluents de la Garonne, la Dévèze et le Peugue.
Nous découvrons ainsi l’emplacement des anciens remparts et des portes fortifiées, que l’évolution urbaine de la ville a transformés. Nous visitons aussi de nombreux édifices religieux apparus au fil du temps et du développement de Bordeaux : St Pierre et ses vitraux, St Eloi adossée aux anciens remparts, St Michel avec son campanile culminant à


Page 3


114m, et St André équipé d’un imposant buffet d’orgues aux 6200 tuyaux. Sans oublier de passer devant le Lycée Montaigne qui a accueilli en prépa en 1963 de nombreux futurs Supélec qui se reconnaîtront.
Porte Cailhau: Jacques Pesquier et son mégaphone Place de la Bourse
Pour ne pas surcharger ce compte-rendu, les détails et explications de cette visite passionnante ne sont pas répliqués ici. (Se référer au programme préparé et écrit par Jacques).
Heureusement une pause-café en fin de matinée et un sympathique déjeuner au St Georges ont permis à nos vielles jambes de récupérer de cette vadrouille passionnante.
Un reposant retour en tram en fin d’après-midi a terminé cette découverte.
Pour clore cette journée chargée il restait à participer à un troisième dîner convivial à OZ Boat, suivi d’une réunion dans le hall de l’hôtel afin de distribuer en cadeau aux participants un coffret des célèbres cannelés Bordelais. Et aussi de remercier Jacques de sa totale implication dans la réussite de ces journées à Bordeaux.
C’est aussi l’occasion d’évoquer le mémorable voyage de Promotion au Mexique en juillet 1966 en lisant un article de François Palangié relatant ‘Le Petit Train de Palenque’. Epique !


Du pont élévateur Chaban Delmas au Bassin des Lumières le jeudi 16 octobre.
Changement complet de décor pour cette troisième journée de visite.
En matinée, une courte marche nous fait traverser la Garonne pour rejoindre les locaux où les employés de Eiffage gèrent le pont levant Jacques Chaban-Delmas.
Une présentation de Mr Danjou, responsable Eiffage, explique la genèse et la construction de ce pont qui complète les moyens de franchir la Garonne à Bordeaux tout en laissant l’accès, pour de grands navires, aux quais près du centre-ville.
A cette fin le tablier du pont doit pouvoir être hissé à une hauteur de 50 mètres. Cette opération se prépare en liaison avec les autorités du port de Bordeaux et est lancée par un poste de commandement des opérations tout proche
Une visite des entrailles du pont, au pied des pylônes de 65m environ, permet de comprendre le mécanisme de levage : Au niveau de chacun des 4 pylônes, 10 câbles supportent le quart des 2500 tonnes du tablier, et 4 contrepoids de 600 tonnes reliés aux 4 lots de 10 câbles équilibrent le poids de ce tablier (comme pour un ascenseur). Ainsi les moteurs électriques pour faire monter et descendre le tablier peuvent être d’une puissance relativement modérée. Nous sommes d’ailleurs surpris de leur taille quasi lilliputienne. Une montée, heureusement en ascenseur, au sommet d’un pylône nous offre une jolie vue

      

Page 4


sur la Garonne, sur la ville de Bordeaux, et sur la Cité du Vin toute proche dont l’architecture délibérément moderne attire l’oeil.
Les Supélec 1966 parés pour la visite du Pont Levant Chaban-Delmas
Photo J. Paul Rousseau absent du cliché. Merci à lui,
De G à D : Bernard Demeer, Joëlle et Robert Boyer, Danièle Demeer, Geneviève Rousseau, cachée Monique Palangié, Simone et J.Pierre Mollet, Christine et J. Luc Tardy,(semi caché), Pierre Gaulène (caché derrière), François Palangié, Michèle Durand, Jacques Pesquier, J.Pierre Merle, Colette Paangié, J.Michel Moreau, Jeanine Crenn, Micheline et Michel Dupont, Pierre Saubot, Evelyne Vincent, Marie Gaupillat, Martine Gaillard, J.Paul Laroche, Annie et Yves Brevet, Roger et Julia Haddad, Gérard Vincent, Jacques Durif, (Daniel et Marit Lafargue sont partis le matin).
Nous retraversons le fleuve pour nous rendre au 7ème étage de la Cité du Vin où nous attend un déjeuner ‘gastronomique’ au restaurant ‘Le 7’ qui de plus offre en réciprocité une vue imprenable sur le Pont Chaban Delmas que nous venons de découvrir.
La Cité du Vin vue du sommet du pont Le tablier du pont est levé et laisse passer le bateau


Page 5


Après ce moment convivial, nous changeons d’étage pour visiter l’exposition consacrée au vin en général et aux crus de Bordeaux en particulier.
Cette visite se poursuit en remontant au sommet de la Cité du Vin pour une dégustation, avec modération, d’un Bordeaux. De là nous avons la chance d’assister à la levée du tablier du pont afin de laisser passer un gros navire de croisière.
Encore une marche à pied pour nous rendre à la massive base sous-marine allemande dont une partie a été aménagée en « Bassin des Lumières », située à l’extrémité du bassin à flot, où un spectacle de sons et lumières autour de l’Egypte des Pharaons est projeté. Dans le noir absolu, les projections nous en mettent plein les yeux.
Nous terminons cette journée bien chargée par un dîner surprise. Surprise car prévu sans réservation préalable le groupe doit se séparer et se répartir dans des restaurants proches.


Visite du Bordeaux classique le vendredi 17 octobre.
Pour cette dernière journée, nous reprenons le tram en direction des Quinconces et de ce quartier très chic de Bordeaux.
Une promenade, toujours conduite par Jacques Pesquier, nous amène au Monument des Girondins, puis à la place de la Comédie avec le Grand Théâtre d’un côté et le Grand Hôtel de l’autre, avant de parcourir les belles rues commerçantes des environs (Cours de l’Intendance, Rue Ste Catherine en partie) en passant par la place Gambetta aux jolies façades du XVIIIème à l’unité remarquable.
Un dernier arrêt permet d’admirer l’intérieur de l’Église Notre Dame avant une pause déjeuner.
Monument des Girondins Une façade sur le Cours de l’Intendance
En début d’après-midi, une visite guidée attend le groupe, amoindri par des premiers départs, pour visiter le Grand Théâtre d’architecture néo-classique datant de 1780. Il abrite de magnifiques ors et décors. Ce monument est le reflet de l’essor économique de Bordeaux à la fin du siècle des lumières.

Page 6 

Façade du Grand Théâtre La salle du Grand Théâtre
En conclusion
Finalement ce séjour à Bordeaux, malgré une durée exceptionnelle de 4 jours, aura paru trop court pour couvrir l’ensemble des centres d’intérêts de cette ville et de cette région. Notre programme aura eu le mérite d’ajouter des sites particuliers comme Cordouan et le Pont Levant Chaban-Delmas aux visites plus traditionnelles de la ville.
Mais surtout les nombreux déjeuners et dîners ont été de sympathiques moments d’échanges qui sont essentiels pour une réunion de promotion.
A bientôt pour une autre réunion ?
Vos idées seront les bienvenues
Jacques Durif, Michel Dupont, Robert Boyer et bien sûr le GO Jacques Pesquier
Pièces jointes :
- Réunion Supélec 1966 à Bordeaux ... Compte Rendu V5( ce texte de 6 pages )
- TA00 - Bordeaux Réunion Supélec 1966( 57 photos participants – Dossier à télécharger) - TTA00 – Tourisme Bordeaux ( 88 photos de lieux – Dossier à télécharger)
- Réunion Supélec 1966 à Bordeaux Programme V5 (Programme détaillé de Jacques P)
- Mexique 1966 – Le Petit train de Palenque (une journée épique par François Palangié)Compte Rendu V5.pdf

Commentaires0

Merci de te connecter pour lire ou ajouter un commentaire

Articles suggérés

20 octobre 2022, la promotion 66 a visité l'École

photo de profil d'un membre

CentraleSupélec Alumni

24 octobre

1

1