L’École Centrale Paris telle que vous l’avez peut-être connue
22/02/2021
Dès les premières années de l’âge d’or de la carte postale, au tout début du XXe siècle, les éditeurs ont réalisé de multiples séries sur les établissements scolaires, des petites classes jusqu’aux universités et grandes écoles. À cette production peuvent s’ajouter des photos faites par les professionnels, telles que les photos de classe ou de promos, ou celles prises par les particuliers, que l’usage de plus en plus répandu des appareils personnels a multipliées et que l’on peut donc trouver aujourd’hui en quantité.
Pour s’en tenir à ma collection personnelle, on peut y trouver de nombreux lycées (Saint-Louis, Louis-le-Grand, Janson de Sailly, Sainte-Barbe…) et des représentants de l’enseignement supérieur (Sorbonne, X, Centrale Paris, Mines, Télécoms, Institut d’optique, Saint-Cyr, entre autres).
Concernant Centrale Paris, la multiplication des « croquis d’amphi » dessinés par les élèves, de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années 1950, permet de retrouver énormément de caricatures de profs, d’élèves et de membres de l’administration de l’école (surtout le directeur Léon Guillet – ECP 1897) et de la Maison des élèves (son directeur Caillaux essentiellement, surnommé le shérif de Caillaupolis).
En tant que piston, j’ai beaucoup cherché à réunir cartes, photos et croquis d’amphi sur notre école (sans parler des médailles, menus, documents et objets divers, parfois les plus inattendus, que je n’aborderai pratiquement pas ici). Nous avons pensé amusant d’en évoquer quelques-uns dans VNA, le bulletin trimestriel de CentraleSupélec Généalogie. L’option retenue a finalement été d’en faire un numéro spécial, le n° 2 dans l’histoire du cercle. Cela vous sera présenté ici, dans un classement le plus cohérent possible des thèmes abordés.
Vous pourrez voir, pour commencer, des vues des bâtiments des différentes écoles successives, suivies par une présentation des différents directeurs. Ces derniers étaient très souvent caricaturés, bien que cette pratique se soit un peu perdue depuis Châtenay.
On verra ensuite des élèves dans l’amphi, ainsi que des séances de bizutage. Nos anciens appelaient celles-ci des « chahuts bizuths » pour accueillir la nouvelle promo et des « chahuts cube » ou « adieu cube » pour dire au revoir à celle qui allait quitter l’école. À cette occasion, ces futurs anciens fabriquaient des reproductions de grandes dimensions de la tour Eiffel, d’une locomotive ou d’un dirigeable, par exemple. Ces ouvrages symbolisaient la promo qui allait quitter l’école pour s’envoler vers de nouvelles aventures.
D’autres vues vous montreront des élèves, au « travail » (façon de parler), en thurne, faisant du sport ou suivant les séances de mili (nous ne manquions pas de crier « à poil » à l’évocation de celles-ci). Parfois, les pistons d’une même thurne posaient ensemble. Ils se faisaient photographier ensemble également quand, devenus des anciens, ils se retrouvaient régulièrement pour festoyer entre camarades d’une même promo, d’une même région ou du même métier.
Vous pouvez en prendre connaissance sur le site de l’Association. Il existe aussi une version papier que vous pouvez commander auprès de CentraleSupélec Généalogie. Elle est en vente au prix de 15 euros, correspondant au prix de revient (imprimeur + enveloppe + port pour 127 grammes) légèrement arrondi. Le chèque est à libeller au nom de Centrale Généalogie et à envoyer à Ronald Mattatia (ECP 68), 14 rue des Meuniers 75012 Paris.
Ronald Mattatia (ECP 68)
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